Bonjour tout le monde,
Je suis à nouveau là pour vous présenter mon avis sur Le carnaval des illusions de Jo Rouxinol qui fait également partie du prix des auteurs inconnus dans la catégorie réalisme. Je voulais absolument découvrir l’écriture de Jo Rouxinol et je peux enfin dire que c’est chose faite. Je vous parle tout de suite de mon avis.
Résumé:
Plongée dans l’agitation d’un établissement scolaire, Eva fait ses premières armes dans l’enseignement en tant que surveillante. Elle se concentre sur le quotidien, parfois brutal, pour s’extraire d’un passé douloureux et s’empêcher de partir à la dérive. Mais le souvenir de son immersion au cœur d’une favela brésilienne continue de l’obséder bien après son retour à Paris. Avant, après, ici, là-bas, la jeune Eva navigue à vue entre ses identités multiples et nous entraîne dans un monde foisonnant de vie, jusqu’à ce que l’envers du décor impose sa sombre réalité et balaie ses illusions.
Des bidonvilles cariocas aux banlieues françaises, elle affronte une violence sans frontières qui la mènera au bout de la quête d’elle-même.
Mon avis:
Pour commencer, je dirai que la couverture est très représentative de l’histoire que vit Eva au Brésil dans une favela où elle fera la rencontre de plusieurs personnes qui la marqueront à vie. Cette couverture est très colorée et attire l’oeil de façon à nous intriguer et à vouloir découvrir ce roman.
Je pense que ce livre ne peut pas laisser le lecteur indifférent que ce soit positivement ou négativement. J’ai eu quelque peu du mal à rentrer dans l’histoire à cause des flash back d’Eva où elle nous parle de sa vie au Brésil avec Daniel qui finira par la détruire. Ces flash back sont insérés dans les mêmes chapitres que lorsqu’elle est à Paris où elle est surveillante dans un collège. Cela m’a dérangé sinon en dehors de ça j’ai réussi à m’intéresser à toute cette histoire qui est tellement représentative de ce que l’on peut voir aux informations. Une autre petite chose qui m’a dérangée ce sont tous ces passages en portugais qui sont pourtant traduits dans le livre mais pas simple de pouvoir les consulter lors de la lecture car on s’y perd lorsqu’on veut faire un retour sur notre page en cours. Du coup, j’ai laissé tomber la traduction et ne parlant pas portugais cela n’a pas été toujours simple pour moi pendant cette lecture. Dans l’écriture de l’auteur, on s’aperçoit très vite qu’elle sait de quoi elle parle et que le monde de l’enseignement fait partie de sa vie car il n’y a aucune faute et les phrases sont courtes et bien tournées.
Ce qui est des personnages, Eva est une jeune femme en quête d’identité car elle n’a pas connu son père et sa mère est décédée lorsque Eva était encore jeune. Elle est donc élevée par sa grand-mère. Cette grand-mère m’a beaucoup fait penser à mon arrière grand-mère de par ce qu’elle traverse et cela m’a beaucoup touchée et je pense voir les choses différemment sur cette maladie qui affecte tout aussi bien le malade que les personnes qui font partie de l’entourage de celui-ci. Eva est souvent passive et non active de ce qu’elle voit autour d’elle ou ce qu’elle vit ce qui a le don d’être agaçant car on aimerait la voir prendre les choses en main mais rien n’arrive comme on le souhaiterait.
Cacau et Lisa, deux ados que tout oppose se ressemblent plus qu’on ne le croit. Ils sont tous les deux dévastés par certaines choses qu’ils vont vivre à cause d’adultes qui ont mal agi face à eux.
Daniel m’a beaucoup agacée pendant ma lecture car on ne sait pas trop s’il est sincère ou non avec Eva qui est pourtant éperdument amoureuse de lui.
Julien est un prof que l’on peut très vite prendre en pitié et ce qui lui arrive est vraiment tragique mais tellement réel de ce qu’on a pu voir certaines fois aux informations.
Tous ces personnages sont criants de réalisme. A beaucoup de moments, je me suis souvenu de mes années collège tellement l’auteur a su nous dépeindre ces années que nous avons tous vécues. Les descriptions faites sur le Brésil nous montrent que malgré la misère qui y règne, les gens sont heureux de vivre là-bas et que derrière les paysages de carte postale que nous vendent les agences de voyage il y a encore beaucoup de misère.
Ce roman fait tout de même réfléchir sur nos conditions de vie et nous voyons que nous vivons dans un pays développé mais qu’il reste encore quelques soucis à arranger dans les banlieues françaises et qu’il reste encore tellement de pays sous développés en 2018.
Pour conclure, ce livre ne fait pas partie de mes coups de coeur et malgré les points négatifs soulevés dans cette chronique cela m’a permis de voyager au Brésil et de voir une partie de leur vie que nous n’imaginons pas qui n’est pas toujours facile. Je recommande cependant ce livre à tous ceux qui aiment voyager.
Je vous souhaite à tous une excellente journée ainsi que d’agréables lectures.
A bientôt pour de nouvelles chroniques.